Revenir aux nouvelles

Balise de coach : congruence, résilience et art du récit, 3 ingrédients d’une personne inspirante.

Il y a quelques mois, je célébrais mon arrivée chez Transitions avec la rédaction de mon premier billet sur le sujet de la congruence (billet de décembre 2020). Je vous propose d’aller un peu plus loin en vous partageant un cocktail détonnant qui définit souvent un personnage inspirant : 1/3 de congruence, 1/3 de résilience et 1/3 d’art du récit.

Rédigé par Mathieu Vernet, conseiller en accompagnement agile.

Vous pouvez joindre Mathieu à : mathieu.vernet@transitionsc.ca

 

Rappelons-nous la notion de congruence, c’est à dire la faculté d’un individu à mettre en relation, ce qu’il pense, ce qu’il dit et ce qu’il fait. En un mot, la cohérence entre son discours et ses actes. Cette application de la congruence permet un passage à l’action plus aisé pour les individus et nous savons tous que l’action est libératrice surtout dans les périodes de transformation. En effet, sur le plan du contenu l’action permet d’enrichir les travaux. On est souvent plus intelligent à plusieurs que tout seul. Sur le plan du processus, quand vous êtes dans l’action ou rendez les acteurs actifs, vous leur faite vivre une expérience émotionnelle plus intense et impliquante qu’une simple expérience intellectuelle. Enfin l’action est un anxiolytique naturel. Quand on est dans l’action, on se préoccupe peu ou pas de ce que fait ou, ne fait pas le voisin…

Ainsi la congruence amène à l’action, l’action nous invite à vivre des expériences physiques, relationnelles, intellectuelles, psychologiques ou émotionnelles. Elle nous invite à faire naître une certaine résilience. La résilience est la capacité d’un individu à rebondir face à la difficulté ou face à un traumatisme. La résilience va ouvrir le couvercle de la boite de l’expérimentation pour trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. La résilience actionne les leviers du dépassement de soi, de la persévérance, du droit à l’erreur et aussi à savoir demander de l’aide. Une grande clef de la résilience est d’être en mesure de se questionner par rapport à l’épreuve que l’on vit mais aussi, si les réponses ne viennent pas, à lâcher prise pour en découvrir le sens plus tard.

Enfin l’art du récit, ou comment relater les moments d’expérience vécus et donner du sens aux faits. J’ai eu la chance de rencontrer Alexandre Gérard en 2014, PDG de Chronoflex en France. Ce dernier me contait comment il a réussi à sauver son entreprise de la faillite (non sans erreur au départ) et à sauver ses salariés en la faisant basculer vers un modèle d’entreprise libérée. Il a commencé son récit comme cela : “je vais vous raconter une histoire, je vais vous raconter mon histoire…” C’était pour moi une véritable inspiration.

Aujourd’hui encore, je reste convaincu que les personnages les plus inspirants sont ceux qui allient congruence, résilience et art du récit avec justesse et humilité.